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Des perspectives concrètes pour

La drépanocytose, l'endométriose, la sclérose en plaque...

L'association développe des formes galéniques simples basées sur l'utilisation traditionnelle de plantes libérées et adaptées aux besoins des utilisateurs (diminution de la douleur, régulation des symptômes, traitements curatifs...). Nous avons besoin de votre soutien!

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LA DREPANOCYTOSE

La drépanocytose est une maladie génétique de l'hémoglobine, une substance contenue dans les globules rouges, qui sert à transporter l'oxygène à travers le corps. Les globules rouges normalement ronds et souples, ont tendance à se rigidifier et se déformer (en forme de faucille, c'est pourquoi on appelle la drépanocytose l'anémie falciforme) bloquant ainsi la circulation sanguine et entrainant de façon imprévisible des crises douloureuses et récurrentes. Dans certains cas la survie peut être compromise, et une transfusion sanguine doit avoir lieu. C'est une maladie en expansion dans le monde touchant selon les sources de 50 à 120 millions de malades et la France compte un grand nombre de malades.

La drépanocytose se manifeste par une anémie (se traduisant par une fatiguabilité, des vertiges, des essoufflements...), une sensibilité aux infections et des crises douloureuses parfois extrêmes, causées par un "blocage" de la circulation sanguine et le manque d'oxygénation des tissus (surtout les os).

Les manifestations de la maladie sont très variables d'une personne à l'autre et pour une même personne d'un moment à l'autre.

Il n'existe à ce jour pas de traitement curatif, mais diverses mesures permettant de soulager les crises et de prévenir les complications, tous les organes vitaux pouvant être atteint par ces complications.

Malheureusement, ces mesures ont potentiellement des répercussions négatives sur la qualité de vie.

Pourtant des plantes utilisées de longue date en médecine traditionnelle de différents pays pourraient permettre un espacement des crises voire une modification de la forme des globules (propriétés démontrées in vitro)

C'est sur certaines de ces plantes que l'association travaille en espérant pouvoir développer une étude clinique.

La validation des effets pourrait permettre un échange équitable avec ces pays, pour développer des formes galéniques et posologies sûres et permettre aux malades d'avoir accès à ces substances.

L'ENDOMETRIOSE

L’endométriose est une maladie gynécologique assez fréquente bien que mal connue (retard diagnostic d'environ 6 ans) puisqu'elle concerne une femme sur dix. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus. Différents organes peuvent être touchés. La maladie peut être extrêmement invalidante ou être asymptomatique.

Les manifestations douloureuses ne correspondent pas toujours aux localisations des lésions mais sont souvent liées aux différents organes atteints (difficulté pour uriner, douleurs intenses lors du passages des matières fécales dans le rectum, vie sexuelle limitée...). Des hémorragies lors des règles peuvent avoir lieu ou saignements internes plus ou moins importants peuvent se produire. L'organisme réagit à ces saignements internes en développant du tissu cicatriciel (adhérences) entrainant fréquemment une fatigabilité, des douleurs neuropathiques ou paroxystiques et pouvant altérer la fertilité.

Pour l'instant les traitements consistent en une hormonothérapie, visant à stopper ou réduire la production d'oestrogène ou de progestérone ("ménopause artificielle ou provoquée").

La chirurgie peut être indiquée mais le risque de créer de nouveaux foyers d'endométriose par dissémination des cellules concernées est important et les femmes se voient souvent contraintes à des traitements chirurgicaux à répétitions. Les traitements antalgiques sont parfois très lourds en termes d'effets secondaires et indésirables (morphiniques notamment, anti-inflammatoires et antinévralgiques ou co-antalgiques tels qu'antidépresseurs, neuroleptiques, antiépileptiques...)

La cause de l’endométriose est inconnue, plusieurs théories sont développées sans qu'aucune n'explique en totalité le phénomène, a priori multifactoriel. Les perturbateurs endocriniens sont probablement l'un des facteurs aggravants et/ou étiologiques.

Pourtant, là encore des plantes médicinales "libérées" de notre flore et utilisées traditionnellements, ont des effets positifs et réguliers (activité "hormone-semblable", anti-hémorragiques, astreingeantes, anti-spasmodiques, anti-inflammatoires...) sur les manifestations de cette maladie.

L'association souhaite développer des études cliniques sur les formes galéniques simples ainsi que des actions éducatives (alimentation, perturbateurs endocriniens...) pour les femmes souffrants de cette maladie.